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Projets d'aménagements

 

Quelques projets d'études. J'y a appris les techniques de mise en valeur graphique d'un projet.

1 l Extension et rénovation d'un hameau de montagne.

Il s’agissait ici de revitaliser Finhaut, un village de montagne en Valais, délaissé par le tourisme et progressivement dépeuplé. L’équipe a proposé une réponse axée sur la valorisation des ressources locales (forêt, agriculture, pastoralisme). Au coeur de ce système, le woofing - un tourisme impliqué et partenaire du développement de la vallée.

 

Etude des bâtis et espaces extérieurs pour un nouveau quartier du village. Travail en équipe paysagiste/architecte. Différenciation des espaces publics, privés, semi-privés, par un travail de sol. Rénovation des bâtiments anciens, et construction de nouveaux.

Coupes longitudinale et transversale. Noyau rénové, extension de la trame de logements, en hauteur sur le coteau boisé. Terrassements, plantations, espaces sur pilotis.

Aspect du centre ancien. Rénovation de vieilles grangettes et espaces semi-privatifs.

Le sol comme outil de délimitation des espaces, d'affirmation des limites entre privatif et collectif. Travail avec le temps et les cycles d'implantation du végétal spontané.

maquettes de recherche et mise au point. Circulations, principes de nivellements, implantation du bâti et du végétal.

2 l Place du Boulingrin, Quai Osterwald, Neuchâtel.

Aménagement d’une place ouverte sur les quais bordant le Lac à Neuchâtel.

 

La proposition était de mettre en scène la relation historique de l’Homme au Lac, par des bassins de jeux évocant les Cités Palafittes, les Remblais de la ville, les Sédiments charriés par la rivière jusqu’au Lac. Au sud de la place,  des gradins-plages donnent un accès direct à l’eau et à la baignade.

Plan et vue d'ambiance, montrant les différentes qualités d'espaces proposés. Jeu, promenade, farniente, baignade, rencontre... autant d'activités qui peuvent se croiser ici.

Coupes longitudinale et transversale. Enchainement des espaces, entre façades et lac. Rôle de la trame arborée comme filtre et limite.

Recherches de principes pour les jeux aquatiques et bassins de la place.

Dalles calcaire du Jura avec jeu de finitions grésée/adoucie ; le même calcaire en granulat pour stabilisé. Bancs au motif linéaire, couvre-sols persistants, béton balayé.

Détails techniques. Plan de nivellement, gestion des eaux. Principes de fontainerie, coupes sur mobiliers et ouvrages, fosses de plantation.

Cartographie des risques d'avalanches : en bleu les principaux couloirs d'avalanche ; en vert et jaune les zones à risque moyen et faible.

Illustration d'une forme urbaine dictée par des contraintes locales incontournables. Par la suite on superposera cette carte à celle des densités urbaines pour observer la réponse en terme d'extension des bourgades et villages alpins.

Etude du contexte territorial pour le projet de Finhaut : ici un ensemble de vallées alpines entre Chamonix et Martigny. Cartographie des données environnementales (géologie, entités végétales, risques naturels...) 

 

Dans un deuxième temps, étude plus précise menée sur le secteur de projet (voir ci-dessus). Intégration des données cartographiées, dans un processus de structuration de l'espace à plus petite échelle.

 

Travail avec l'espace mais aussi avec le temps : planification du territoire sur une projection à 100 ans, par étapes.

3 l Etudes de grands territoires.

Analyse plus poussée des milieux du secteur retenu pour préciser le projet : roches, végétations, topographie, hydrographie... et déjà des partis de projet.

Etagement des interventions, entre coteaux boisés et pâturages, champs cultivés.

Fractionnement, également dans le temps - Quatre dates-clés : 2015, puis 20 ans après ; 50 ans après ; un siècle après.

Etude du socle géologique de la vallée. Base informative pour déterminer les types de milieux naturels rencontrés sur le site de projet.

Les couloirs d'avalanche cartographiés (ici en gris clair), servent directement d'outil de structuration de l'espace dans le projet. Ici, des cordons boisés en courbe de niveau sont créés pour renforcer les zones forestières existantes et protéger les sols. 

La forme des nouveaux bâtiments implantés, tient également compte des zones de coulées de neige. Des murs-boucliers y sont intégrés.

2015

Implantation des interventions : densification des hameaux, bâtis agricoles ; mesures de protection des pentes, rotation des cultures, exploitation 

forestière... Travail par étapes sur un siècle, entre 2015 et 2115.

2035

2065

2115

3 l Etudes de grands territoires : Sallanches, à l'échelle d'une vallée.

Analyse, diagnostic et proposition d'une vision pour la planification territoriale de cette ville. Travail en groupe de 3 étudiants.

Constat de la prédominance du transport routier à Sallanches, et de la forte pollution qui en résulte dans la vallée. Le souhait était de proposer un réseau de transport en commun.

Une forte pression foncière (logements) ferme les vues sur le panorama par de nouvelles constructions ; les derniers espaces ouverts sont menacés, surtout ceux présentant un potentiel paysager fort.

La même pression foncière fait construire des grappes de lotissements en frange de la ville et occasionne un mitage croissant du territoire alentour.

Pour résoudre ces problématiques, le 1er outil peut être un découpage géographique Est-Ouest : offrant un potentiel de desserte de la ville en transversal, il peut être le socle de nouvelles mobilités entre quartiers.

Sur ce socle on établit un réseau de voies cyclables et piétonnières ; celles-ci sont ancrées sur une nouvelle voie de tramway, à côté de la voie de chemin de fer. Elle constitue un axe alternatif pour les trajets urbains et périurbains.

Une fois tracés ces itinéraires reliant les lieux-clé existant aujourd'hui, on vient renforcer ces polarités par des équipements complémentaires.

En parallèle, les espaces ouverts de qualité sont inventoriés et réservés.

Accrochés à ces espaces ouverts, des noyaux de densification sont créés, en cohérence avec la nature de ces espaces. Certaines parcelles sont volontairement laissées vacantes, sans aménagements.

Mise en oeuvre à l'échelle d'un masterplan, ces principes prennent la forme de parcours jalonnant les lieux nouveaux créés (équipements, espaces publics...), les densifications opérées de logements et les espaces ouverts préservés.

 

Ces itinéraires s'ancrent sur différentes séquences paysagères et fonctionnelles détectées. A la manière de grands quartiers, chacun de ces ensemble a ses fonctions et son identité particulière. Une thématique et un nom ont été donnés à chaque séquence.

Détail d'une séquence et d'un parcours de mobilité douce, ancré sur une station sur la ligne de tramway.

 

Préemption de parcelles ouvertes à potentiel paysager ; aménagement de certaines, préservation d'autres.

 

Mise en place d'équipements en relation avec l'usage de ces espaces, et les intercations d'un bout à l'autre du parcours.

 

Ce dessin :  Alex Verhille

Une "boite à outils" est proposée pour se donner des règles simples à ce jeu entre densification nécessaire et mise en oeuvre des espaces ouverts.

 

On prévoit différents cas, où les parcelles seront : bâties rapidement ; laissées ouvertes et aménagées en espace public de long terme ; ou bien combinant accès rapide à un espace public, puis dans un deuxième temps à un bâti échelonné dans le temps. La notion de préverdissement fait partie de ce processus.

 

Enfin, une réflexion à l'échelle de l'ilôt inclut des (re)mises en circulation, accès aux vues et aux espaces à nouveau possibles. La notion de corridor biologique est prise en compte.

Un exemple de lieu-clé sur le parcours détaillé ci-dessus.

Dans la Zone Industrielle, l'usage d'espaces aujourd'hui inutilisés permet de gagner des terrains constructibles. L'apport de nouvelles fonctions dynamise le quartier par des usages combinés : services aux entreprises (crèches, espaces de séminaires, restauration collective...), espaces de rencontre et d'insertion professionnelle, logement...

Un autre exemple sur le même parcours.

Les secteurs ouverts de plus grande ampleur en franges urbaines sont également porteurs de potentiel. L'actuel aérodrome par exemple, en bodrure de la zone de loisirs nautiques des Ilettes, pourrait constutuer un pôle d'évènements culturels et sportifs à l'échelle de la vallée. Exemple d'un espace ouvert défendu comme tel et proposé comme une nouvelle centralité de quartier.

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